Nous commençons ce journal au concert « Unis face au séisme » auquel se sont invités les deux guépards de Namibie réintroduit en Inde pour partager les mélodies de Lynn Adib.
Le décompte se lance, il reste 500 jours avant que la flamme olympique ne s'allume, en espérant que l'hymne national apportera de belles victoires à l'image de celle du crunch du week-end dernier. Tout de même, ce chant prend rapidement une tournure de défaite de la démocratie...
Alors quoi de mieux qu'une consultation poétique d'Arthur Teboul afin de s'évader le temps d'une minute ? Nous découvrons ensuite la magnifique histoire de Ke Huy Quan, récompensé lors des Oscars avec le film Everything Everywhere All at Once. C'est aussi une victoire pour Elina Duni qui chantait, il y a déjà un an, pour la protection du dernier fleuve sauvage d'Europe, la Vjosa, classé cette semaine « parc national ».
Notes pour ateliers radio et pour décrypter le journal sonore :
Début : performance de Lynn Adib avec André Manoukian reprenant une chanson de Dalida " histoire d'un amour" pour un concert en soutien au séisme en Turquie. Juxtaposé sur la performance, nous pouvons entendre les guépards se balader dans les hautes herbes autours de nous, afin de faire référence à cette espèce réintroduite en Inde cette semaine. Les vocalises sont inexplicablement dans le ton de la chanteuse (aucun travail de post prod ou d'autotune), magnifique !
1'10'' : le décompte est lancé, 500 jours avant que la flamme olympique ne soit allumée, nous entendons la devise des JO « citius, altius, fortius »
1'20'' : la marseillaise chanté avant le crunch de la semaine dernière
1'30'' : la marseillaise est alors reprise par l'assemblée nationale lors de la novelle utilisation du 49.3 pour la réforme des retraites par E. Borne.
1'45'' : un crayon de papier semble écrire quelque chose… un poème est lu. Cela fait référence au printemps des poètes et notamment à la contribution d'Arthur Teboul (chanteur du groupe FEU ! CHATERTON) qui proposait, cette semaine, des consultations poétiques dans son cabinet FORMA avec son concept de "poème minute". Le concept est simple : Il écrit un poème en une minute (d'où le retour de l'horloge) et il vous l'offre. Ce poème est le fruit d'une consultation collective réalisée en direct sur Instagram pour ceux qui n'ont pas pu avoir de rendez-vous ! (Ambiance prise dans Paris)
2'25 : Nous entendons le magnifique discours de Ke Huy Quan après avoir remporté l'oscar du meilleur second rôle dans le film grand gagnant de cette soirée : Everything Everywhere All at Once. Son histoire est simplement magique, un beau moment d'émotion sur lequel vient se greffer la guitare de Rob Luft avant de laisser apparaître la voix de Elina Duni. Je me suis ici servie d'un field recording que j'avais enregistré en juin dernier, lors d'une mission podcast/archéologie en Albanie. Cette performance avait eu lieux à Tepelen, au bord du lac de la Vjosa, afin de lutter pour la sauvegarde écologique du dernier fleuve sauvage d'Europe face au souhait du gouvernement d'y implanter des barrages pour produire de l'électricité. Cette semaine, le fleuve a enfin été classé "parc national", une victoire écologique ! Nous l'entendons donc couler tranquillement pour clore ce journal.
Un podcast réalisé par Paul Girault. En écoute sur les plateformes de streaming ICI.
On commente, on réagit, on partage ici :